Mis en avant

Education au bonheur

Formatrice-chercheur en éducation au bonheur, et forte de 25 ans d’accompagnement de manageurs, d’équipes au travail, de formateurs, de personnes en reconversion professionnelle (voir témoignages)

je diffuse le résultat de mes recherches scientifiques et spirituelles, et les clés pour agir :

L’éducation au bonheur comprend la compréhension et l’amélioration de la relation à soi, aux autres, à son travail, à plus grand que soi. J’ai développé dans ma thèse un modèle systémique du bonheur qui exprime la croissance harmonieuse et durable d’une personne ou d’une organisation.

Les relations au travail

Je suis fière de vous annoncer la parution de mon nouveau livre à Territorial éditions. Voici un extrait de l’introduction :

Entre Sartre, « l’enfer c’est les autres », et Confucius, « agissez envers les autres comme vous aimeriez qu’ils agissent envers vous », il y a Edgar Morin, « si nous savons comprendre avant de condamner, nous serons sur la voie de l’humanisation des relations humaines.”

Traiter des relations au travail, c’est d’abord traiter de l’humain, psychologiquement et sociologiquement, puis envisager les particularités qu’impose le cadre du travail à ces humains. Pour illustrer ses propos, l’auteur de ce livre s’appuie sur les interventions sur le bien-être au travail qu’elle anime dans toute la France, pour tout type de collectivité territoriale et pour d’autres organismes, et sur des analyses de données scientifiques ou professionnelles. Ce qu’elle entend et ce qu’elle lit n’est pas spécifique à telle ou telle organisation, c’est une petite musique qui sonne de plus en plus faux, celle des relations : elles ne sont pas toujours agréables, pour ne pas dire malsaines. Par endroit, on parle même de maltraitance. Mais le travail n’est-il pas une petite lucarne de la société ? Dans notre société, dans nos rues, dans nos familles, les relations sont-elles vraiment harmonieuses ?

Le pouvoir de la joie

Je te donne ce sourire. Reçois-le, maintenant.

Il pourra t’apaiser, ôter toutes tes peines

Guérir tes blessures, éjecter tes tourments.

Et refermer les plaies ; expatrier ta haine

Ça y est, tu l’as reçu, je vois sur ton visage

Que tu ne pleures plus, que tes yeux sont heureux

Et tes lèvres frémissent, elles dessinent un sillage

Ce sourire s’esquisse, tu peux faire encore mieux

Je te ris aux éclats qui s’envolent sur toi

La surprise te prend, tu captes les prémisses

Et tes zygomatiques gagnent alors le combat

Tu t’esclaffes de joie en un bon mimétisme !

Poème de Marie-Pierre Demon publié en 2006 dans le recueil Délivrances, évadez-vous, voici les clés, aux éditions Mille poètes (devenues éditions Dédicaces).

Au bonheur d’apprendre

Mes recherches ne s’intéressent pas seulement à la manière d’apprendre à être heureux.se. Elles s’intéressent également à son « palindrome » en quelque sorte, à savoir comment apprendre avec joie ou bonheur. Lorsque j’ai démarré mes recherches en 2010, je ne trouvais rien qui associait « éducation » et « bonheur ». Comme si une des citations célèbres d’Eugène Labiche (Artiste Dramaturge 1815 – 1888) était fondée :

l’éducation ne fait pas le bonheur…

Encore faut-il s’entendre sur ce que l’on entend par éducation. Certains auteurs s’emploient à distinguer l’étymologie d’éducation, qui dériverait d’educare (élever, apporter un savoir), ou plutôt de educere, (conduire hors de, faire émerger ce que nous possédons en nous,). Dans le premier cas, on considère que le savoir est extérieur à l’individu, au risque de le gaver comme une oie pour qu’il l’ingurgite. Et là, en effet, ce n’est pas toujours heureux. Si au contraire on considère le travail de pédagogue comme consistant à faire émerger, faire pousser ce que l’on sème, alors cela devient très heureux. Il s’agit alors de donner envie,  de trouver les bonnes graines à semer, et/ou de donner sens à ce que l’on fait apprendre. Et là s’ouvre le champ de la #ludopédagogie et des pédagogies dites « actives », que je pratique depuis très longtemps. Pédagogies actives ne signifie pas que l’on fait faire quelque chose à l’élève ou à l’adulte qui apprend. Si je divulgue un cours, puis que je fais faire à l’apprenant un exercice, je reste dans des méthodes dites expositives, descendantes ou magistrales, suivies d’une méthode applicative. « Pédagogies actives » signifie que l’on coconstruit le savoir avec les apprenants car on considère qu’ils en détiennent une part. C’est donc une #coconstruction du savoir

Maria Montessori avait compris cela il y a une centaine d’années, et des chercheurs modernes ont découvert encore bien plus. Par exemple, le bonheur « flow » (on traduirait par flux + fluidité), décrit par Csikszentmihalyi, (Vivre, la psychologie du bonheur), décrit à la fois la manière dont un enfant apprend naturellement (et pour ce faire, son terrain préféré est le jeu), et ce que font les gens qui concilient naturellement bonheur et performance (expression des compétences), au travail. Je décris de manière concrète et pratique ces principes dans un de mes ouvrages, Concilier bonheur et performance au travail (Territorial éditions).

Un petit aperçu de la manière dont on traduirait ce principe pour l’apprentissage. Le flow stipule que lorsqu’on s’engage dans des activités dont le niveau de défi correspond au niveau de ses capacités (talents, compétences, #softskills et #hardskills), on atteint un niveau de concentration qui fait que le temps passe vite et que même si l’activité est difficile, lorsqu’on l’a terminée, on a l’impression que l’on a « grandit », et on a hâte de recommencer. Si le niveau de défi est trop haut, on est dans l’anxiété. S’il est trop bas, on sombre dans l’ennui. La maîtrise de ces concepts permet alors à n’importe quel pédagogue de trouver les paramètres qui permettent d’atteindre le flow (donc le bonheur d’apprendre, ou le bonheur dans l’activité). Et comment moi-même je les forme à ces principes ? (aussi bien les enseignants ou formateurs, que les manageurs pour le bonheur au travail) En #pédagogiesactives, bien sûr !

N’oublions pas non plus que les chercheurs en neurosciences ont acté qu’apprendre est un acte naturel de tout adulte, pour autant qu’il soit dans un état d’esprit dit de croissance vs un état d’esprit fixe. L’état d’esprit fixe est en général issu d’un conditionnement (éducatif, tiens ! ou d’un mauvais rapport à l’échec), propre aux personnes qui croient qu’elles ne pourront jamais apprendre telle ou telle chose, qu’elles sont nulles en (… maths, en français en…), ou à l’autre extrême, chez ces personnes arrogantes qui pensent qu’elles savent déjà tout.  Mais là encore, la bonne nouvelle, pour les personnes qui sont, souvent inconsciemment, dans cet état d’esprit fixe, on peut en sortir : ce n’est pas magique ni immédiat, cela s’apprend !!! Car apprendre à apprendre, même pour les adultes, ça aide !

Osez la joie toute l’année

C’est le titre que la journaliste Stéphanie Combe a choisi et pour lequel elle m’a interviewée sur le sujet. J’y ai partagé, entre autre, quelques principes scientifiques fondamentaux. L’article est paru dans le n° 4036 de janvier 2023.

Bien sûr que l’on peut oser la joie, puisque notre bonheur se construit entre autre par nos actions et par ce que nous choisissons de retenir, parmi les milliers d’informations qui constituent notre réalité. Notre vie de tous les jours est faite de choses qui vont bien, et de choses qui vont moins bien, ou qui ne vont pas. Dommage pour ceux qui ne sélectionnent que les points négatifs, car seules les émotions positives nous permettent de changer les choses …

Techniques de créativité pour innover

Mon livre « Manager avec les techniques de créativité, motiver, innover, coconstruire« , paru en 2017 aux éditions Territoriales et devenu un de leur best-seller, vient d’être réédité avec une mise à jour que j’ai effectué. Ce livre est de plus en plus d’actualité. Il donne des clés pour améliorer l’utilisation de l’intelligence collective au travail, ou de la créativité individuelle, pour être plus efficace au quotidien, faire face aux problèmes (qui deviennent des défis créatifs), en associant les collaborateurs ou les usagers. Utilisées en groupe, ces techniques permettent de surcroit de rendre les équipes plus dynamiques et plus heureuses au travail. Pour ma part, cela fait plus de 20 ans que je les pratique et dix ans que je les enseigne !

C’est quoi le bonheur pour vous

Voici le podcast de mon interview effectué par Julien Peron dans le cadre de son tour du monde « c’est quoi le bonheur pour vous« . J’y explique notamment le cheminement extraordinaire qui m’a conduite à effectuer un doctorat sur le bonheur, et ce que j’ai découvert sur la nature du bonheur.