Depuis plus de 2000 ans les humains sont en quête du bonheur … Depuis les années 80 en France, il n’est plus tabou de parler de bonheur. Depuis les années 2010, il n’est plus tabou de parler de bonheur au travail … On revient de loin … Il reste encore beaucoup de marches à gravir … Mais, comme le dit un spécialiste du sujet Csiksentmihalyi (la psychologie du bonheur), rien ne sert d’aller le chercher loin, ou que quelque chose ou quelqu’un nous l’amène, ou nous le transmettre. Il ne suffit pas non plus de le trouver : il faut le vivre, au prix d’efforts et de contraintes en premier lieu, car cela va à l’encontre de nos conditionnements sociétaux et personnels … Il faut donc du courage pour être heureux. C’est beaucoup plus difficile que de se plaindre ou de critiquer l’autre.
Si l’on se place du point de vue du bonheur du sujet, de ce qui peut rendre heureux quelqu’un, alors oui, 7 milliards d’habitants peuvent donner 7 milliards de définitions du sujet.
Mais si l’on se place d’un point de vue universel, nous sommes tous humains, nous avons tous des émotions, des buts, des impressions de bonheur. En ce sens il n’existe alors qu’une définition, le bonheur est un processus qui nous permet de gérer nos ressources pour agir et évoluer dans notre environnement. Ce processus n’était connu jusqu’alors que par bribes, par les scientifiques. Je l’ai mis en évidence dans ma thèse, un modèle holiste du bonheur, rendu accessible dans mes ouvrages. Le bonheur est souvent considéré comme but, ou s’obtenant dans l’avoir (argent, objets matériels, etc), parfois comme chemin. Il est tout cela et encore plus. On a pris les choses partiellement et à l’envers. Ceci explique pourquoi depuis tant d’années on ne heurte à la question.

Les recherches en neurosciences vont complètement dans le sens de ma découverte sur le bonheur processus (voir photo ci-dessus). Le bonheur (Happiness) est la seule « émotion » qui concerne l’intégralité de notre être, de notre corps.